lundi 2 décembre 2013

Le sommeil, c'est sous-estimé

Aujourd'hui, 2 décembre, ça fait officiellement 9 mois que je n'ai pas dormi de nuit complète. Depuis l'arrivée de B2, chaque nuit équivaut à une virée au casino dont le grand prix serait 8 heures de sommeil d'affilée. Et comme au casino, les chances sont contre moi. En plus d'un bébé encore au sein en plein dans la phase d'anxiété de séparation (Mamannnn, t'es où, je ne t'ai pas vu depuis 5 secoooondes!), il y a ma cocotte que l'arrivée du dit bébé a rendu angoissée la nuit. 1 fois, 2 fois, 3 fois, elle se réveille en pleurant, ou vient me rejoindre dans mon lit. " Maman, manch to pas dodo pouet pouet le tété!" Jargon déjà vaguement compréhensible en plein jour, il me faudrait un traducteur universel(Ou C3PO) pour le décoder au travers des brumes du sommeil.
Du manque de sommeil, devrais-je dire. Car si les scientifiques s'accordent à dire que le sommeil perdu ne peut se reprendre le lendemain, mon corps, lui, confirme que le sommeil perdu s'accumule sur les épaules du parent en déficit. Comment être la mère que je voudrais pour mes enfants alors que j'ai de la difficulté à me rappeler comment me préparer une tasse de thé.
Quand j'ai décidé de rester à la maison avec mes futurs enfants, je m'imaginais popotant soupes, ragoûts et gâteaux, bricolant des décorations de Noël et organisant des chasses aux trésors. Pour l'instant, si ma sieste me permet de me rendre à la sieste sans pogner les nerfs et sans bordéliser ma cuisine, la journée se classe dans la catégorie succès. Mon orgueil et mon perfectionnisme, je les ai enfouis sous une pile de jouets qui traînent et de poussières accumulées.
Les gens qui dorment ne savent pas la chance qu'ils ont. Dormez, pauvres naïfs, dormez tant que vous le pouvez, un jour vous aurez des enfants et rejoindrez le camp des cernés désespérés.

lundi 25 novembre 2013

Lettre à un pressé

Message à mon fils: tu sais, tu auras 9 mois la semaine prochaine. Oui, oui, seulement 9 mois. Tu peux donc ralentir ta progression physique, tu n'es pas pressé. N'essaie pas de me le cacher, je t'ai bien vu passer d'une chaise à l'autre en douce. Tu t'es même lâchées les main pendant 10 secondes, histoire de voir si tu y arriverais. Mon fils, je te le dis, il est trop tôt. Ta mère et ta sœur de 2 ans ne sont pas psychologiquement prêtes pour cette étape. On en est encore à digérer ta station debout, nous. On arrive à peine à réaliser que tu réussis à nous suivre dans le corridor, military style. Alors, s'il-te-plaît, fiston, laisse ta pauvre mère souffler un peu, et cesse de vider la lave-vaisselle.

dimanche 24 novembre 2013

De retour avec une nouvelle folie!

Me revoilà! J'ai envie de revenir de tremper les pieds ici, histoire de voir si le plaisir y est toujours. En plus des plantes, de la cuisine, des enfants, j'ai maintenant un nouveau dada: le crochet. Je vous présente donc en primeur le prochain petit cadeau de bon comportement de ma fille: un amigurumi cupcake tout mimi.

En digne fille de sa mère, ma cocotte sait depuis réclamer un "G'teau!" et maman peut rarement résister à l'envie de lui en concocter. Mais voilà, celui-là est plus santé, et moins salissant dans le salon.

Le lien pour le patron: http://www.knitpicks.com/cfPatterns/Pattern_Display.cfm?ID=55495220&media=RAV&utm_source=media&utm_medium=marketing&utm_campaign=RAV


lundi 6 août 2012

Été

Oui, oui, j'suis toujours là! Par contre, l'été m'occupe beaucoup. Toutes les conserves que je veux faire, toutes celles que je n'ai pas faites. Madame Coquette qui a chaud, les jeux olympiques auquels je suis accro (oui, oui!) et surtout, ma nouvelle petite crevette en construction font que j'ai peu de temps pour le blog. Sûrement de retour à l'automne. Quand le satané premier trimestre sera fini.

samedi 21 juillet 2012

Cerises dans le sirop

Je trouve enfin le temps de vous parler de ma récente fierté: les cerises dans le sirop. Chaque année, quand vient le temps des cerises de l’Ontario pas chères, sans honte, je me rends au bord de la maladie pour être certaine de profiter au maximum de ces petits bijoux. Pendant 2 semaines, j’ai les dents tachées et le ventre en montagne russes, mais je suis aux anges.

Cette année, j’ai fait un pas de plus vers ma dépendance aux cerises. Je les ai cannée dans le sirop (et congelées aussi, mais y’a pas d’exploit là, hein…)! Un délice nature, sur de la crème glacée ou dans un forêt-noire.  Beaucoup de travail quand même, mais quand les cerises sont à 1.44$ la livre, et avec de l’aide (merci Geneviève!), on arrive à un résultat qui en vaut vraiment la peine.

J’ai suivi la méthode de Vincent. Par ici pour le lien. Par contre, pour le rendement, j’en ai obtenu un peu plus, 12 pots de 500 ml et 1 de 1 litre. Et en plus, aucune perte, avec le sirop, je me suis fait une délicieuse limonade rose bonbon. Pour la recette de la limonade, facile. J’utilise la recette derrière le pot de jus de citron, en omettant la quantité astronomique de sucre qu’ils proposent, et en la remplaçant par le sirop de vos cerises, au goût. Résultat : zéro perte et une boisson d’été vraiment rafraichissante. Y’a plus qu’à ajouter de la vodka et des glaçons et vous êtes sur le party!

jeudi 19 juillet 2012

Quatre-quart chocolat blanc-cerises

Un vrai péché, fait avec les ingrédients du bord. En plus, la visite a été annulée, j’ai dû manger le gâteau moi-même. Dommage… Facile à adapter, cette recette est habituellement représentative de son nom : 4 parties égales de sucre, beurre, œuf et farine. Ajouter saveurs et textures à volonté est bien entendu recommandé.

Quatre-quart Chocolat blanc-cerises

3 œufs. Pesez les 3 œufs. Chez nous, cela donne généralement 150 grammes. Nous appellerons cette mesure X.
X grammes de farine tamisée (chez moi, de la 6 grains de chez Milanaise)
X grammes de sucre
X grammes de beurre fondu et tempéré
Environ 1 tasse de cerise au sirop, égouttées
120 gramme de chocolat blanc, fondu.
1 c. à soupe de poudre à pâte. (En vrai, j’ai pas mesuré et j’en ai mis beaucoup trop. Mon gâteau a gonflé comme une baudruche, et quand je l’ai piqué pour voir s’il était cuit, il a dégonflé. Voilà pourquoi il n’y a pas de photo. Ça m’apprendra à vouloir utiliser la méthode facile qui ne nécessite pas de monter les blancs en neige…)

  • Préchauffer le four à 180°C
  • Blanchir les œufs avec le sucre.
  • Ajouter le beurre fondu et mélanger.
  • Ajouter la farine et la poudre à pâte en même temps et mélanger.
  • Ajouter le chocolat et mélanger.
  • Ajouter la moitié des cerises et mélanger.
  • Verser la préparation dans un moule à pain beurré et fariné et déposer le reste des cerises sur le dessus de la pâte. C’est pour le principe hein, parce qu’en fait, elles vont sûrement se retrouver au fond du gâteau.
  • Cuire au moins 40 minutes. Ici, ça as pris presque 1 heure, mais mon four est peu coopératif.
  • Laisser refroidir sur une grille.
  • Déguster sans complexe en oubliant tout le beurre que vous y avez mis.
Un jour, je vous mettrai la méthode traditionnelle avec blancs d’œufs montés, sans poudre à pâte. Je la trouve un peu meilleure, et bien plus satisfaisante pour l’égo, parce que bien plus longue à réaliser.

samedi 14 juillet 2012

Relish


Comme je donne souvent ma relish piquante orange-gingembre en cadeau, et qu’elle a toujours un succès fou, je me suis dit que je devrais en mettre la recette ici. En fait, c’est une recette de relish de base au concombre, que j’ai légèrement modifiée pour lui donner un peu de mordant. La prochaine fois que je la ferai, je mettrai un peu plus de piments forts, mais ça ne devrait pas être de sitôt, parce que j’avais un  peu exagéré dans les quantités. Si peu…

Relish de concombre



Recette pour environ 2 paniers de concombres

Couper en longueur et égrainer les concombres.

Passer au robot pour hacher finement.


8 oignons hachés

½ tasse de gros sel à marinade

Mélanger ces 3 items et laisser égoutter 3 heures dans une grosse passoire

Chauffer :

4 tasses de vinaigre à marinades
4 tasses de sucre
2 c. à thé de graines de moutarde
1 c. à thé de curcuma
2 c. à thé de graines de céleri
2 c. à thé de clous de girofle moulus

Lorsque le sucre est fondu, ajouter les concombres. Mijoter 5 minutes en brassant quelques fois.

Remplir les pots chauds et stériliser 15 minutes les pots de 250 ml. Devrait donner environ 8 pots.

Pour la version piquante à l’orange et au gingembre, j’ai seulement ajouté un peu de jus et du zeste d’orange, et quelques piments forts, ainsi que du gingembre frais rapé. Je n’ai bien entendu pas noté les quantités. La prochaine fois que je ferai cette recette, je testerai le Ph de mon produit avec l’éventuel Phmètre que je m’achèterai un jour. Je trouve cette méthode plus prudente, malgré ce qu’en dirais nos grand-mère.